Brest, c’est le choix d’un bout du monde, ouvert sur une géographie des possibles.

Editions Locus Solus, 2020
Présentation éditeur :
Napoléon III déclare la guerre à la Prusse à l’été 1870, mais rapidement c’est la débâcle. L’impératrice Eugénie ordonne alors d’évacuer les grands musées, dont le Louvre, avant que l’ennemi arrive aux portes de Paris. En quelques jours seulement, 293 chefs-d’œuvre partent en train vers Brest, port militaire de premier ordre. Parmi eux, la Joconde ! L’arsenal est le lieu idéal pour protéger, et évacuer par bateau si besoin, ces trésors, auxquels s’ajoutent les joyaux de la Couronne et l’or de la Banque de France.
Patrick Gourlay revient aux sources de cette opération secrète, témoin de grands changements dans l’art et dans l’histoire.
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En août 1870, les troupes de Napoléon III sont en mauvaise posture face à la Prusse. L’impératrice Eugénie, alors régente, décide de mettre à l’abri les trésors du Louvre.
C’est dans ces jours où l’histoire de France bascule que la cité du Ponant se vit confier une mission d’une importance exceptionnelle : protéger certaines richesses du pays. Vue de la capitale, Brest est une forteresse lointaine, un port de guerre et un arsenal.
293 œuvres, dont la fameuse Joconde, sont décadrés, enroulés et placés dans des caisses avant d’être convoyé, dans le plus grand secret, en train, jusqu’à Brest et cachés dans l’Arsenal. Les joyaux de la couronne et l’or de la Banque de France les rejoindront. Pendant une année, les chef-d’œuvre du Louvre sont placés sous la surveillance du vicomte Paul Both de Tauzia.
Brest est une place idéale. S’il était d’abord prévu d’embarquer les caisses contenant les œuvres directement sur un bateau, c’est finalement, dans une salle de l’Arsenal aux conditions idéales que seront conservées les trésors du Louvre.
Cette opération secrète est toujours très peu connue du public. En tant que brestoise, je connaissais l’histoire de l’or de la Banque de France mais l’évacuation du Louvre jusqu’à la Cité du Ponant m’était totalement inconnue ! De même que l’origine création du musée des Beaux-Arts de Brest.
Ce petit livre est très étoffé, généreux en détails et en documentations. Patrick Gourlay illustre ses propos de nombreux documents historiques (lettres, gravures, photos…), c’est vraiment très enrichissant.
En bref, un petit livre qui retrace une épopée secrète. Un ouvrage d’autant plus passionnant sans doute pour les brestois qui s’intéressent à l’histoire de leur ville.
PS : mon fils de quatorze ans l’a lu avant moi, et a le même avis. C’est donc un ouvrage accessible à un large public malgré les détails historiques qui jalonnent le récit.
je ne connaissais pas du tout cet épisode de l’Histoire 🙂
alors pourquoi pas?
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Il se lit vraiment vite !
Mais je ne sais pas si c’est aussi intéressant quand on ne connaît pas les lieux 🤔
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